Ce jeudi 26 octobre 2017, s'est tenu à Mons la cérémonie de jumelage des barreaux de Mons (Hainaut, Belgique) et Kananga (Kasaï-central, RDC), en vue de développer les relations entre les avocats des deux villes.
La cérémonie s'est déroulée aux Cours de Justice de Mons, en présence, notamment, du bâtonnier des avocats de Kananga, Me Dominique Kambala.
Cela doit lancer une « coopération étroite » entre les barreaux des deux villes, toutes deux capitales provinciales et comprenant « un nombre quasi identique d’avocats », a indiqué à La Libre Afrique dans l'article de Marie-France Cros, en vue de développer les relations confraternelles entre avocats des deux barreaux; de leur permettre de se rendre compte de la manière dont leur profession est exercée dans l’autre pays; d’améliorer la connaissance réciproque des systèmes juridique et judiciaire des deux pays pour « favoriser l’assistance à leurs ressortissants en séjour dans l’autre pays »; d’échanger sur la déontologie et la formation professionnelle et de voir comment donner plus de visibilité à la défense des droits de l’homme pratiquée au quotidien par les avocats du Kasaï.
La signature solennelle de la convention de jumelage du Barreau de Kananga RDC et du Barreau de Mons Belgique entre les deux Bâtonniers des ordres.
Être avocat dans le centre du Congo est un métier difficile. Le barreau de Kananga s'est tourné vers le barreau de Mons pour avoir un échange, un barreau frère sur lequel s'appuyer, un soutien. Les provinces du Kasaï central et du Kasaï, qu'il couvre, sont sujettes aux troubles. Après les réfugiés de l'est du Congo, les bandes armées ont suivi, et les avocats sont pris à partie dans leur rôle de défense.