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Living in Belgium , ex- expats Congo borned Kolwezi, staying there all chilhood untill 21 years , members Lions Club , Retriever Club,Cap 48 My 2 great - fathers was Belgian but one from Wallonia the other from Flanders . Passion Retriever, having 2 golden, one cat blue, Member Lions Club ,retriever club

LE KATANGA



 
Au Katanga, la tradition et la modernité se conjuguent à merveille. vidéo deMike Kabamba
 L'Office de Tourisme vous invite à découvrir ce lieu étonnant, situé au sud-est de la République démocratique du Congo

Étienne Tshisekedi, Wa Mulumba



C’est ce dimanche que la dépouille mortelle de l’opposant historique Étienne Tshisekedi sera exposée au Palais d’Heysel.
Un record affluence et  plusieurs officiels belges, européens et congolais sont annoncés aussi.
Pour parer à toute éventualité, un dispositif sécuritaire important a été mis en place par la commune de Bruxelles à travers la cellule africaine de la police communale. Plusieurs policiers en uniformes déployés à l’extérieur de la salle appuient le service sécuritaire de l’UDPS.
Trois veillées funéraires sont prévues Selon un responsable dans la cellule africaine de la police de Bruxelles, les mesures prises dans le cadre de cette cérémonie d’hommage sont exceptionnelles du fait de l’importance politique du défunt.


 La commune voudrait à travers cette implication, démontrer sa détermination à offrir à l’illustre disparu des hommages digne de son rang. La même source n’exclut pas l’éventualité de renforcer l’effectif des agents de sécurité sur place.source 7sur7.cd "Berckmans Kitumu"
UDPS BE

Carnet de Colette Braeckman "Le soir"click ci -dessous

Moïse est mort sans avoir vu la Terre Promise
Moïse est mort sans avoir vu la Terre Promise Epuisé par de longues négociations politiques à Kinshasa, Etienne Tshisekedi avait du rentrer en Belgique voici quelques jours à bord d’un avion médicalisé et avait été immédiatement hospitalisé à la clinique Sainte Elizabeth à Bruxelles. C’est là que mercredi en milieu d’après midi, il a été emporté par une embolie pulmonaire à l’âge de 84 ans. La famille, réunie dans la maison de son fils à Woluwe, s’est refusée à tout commentaire mais à la clinique, quelques proches et membres du parti, éplorés, se sont présentés individuellement ou en délégation. A Kinshasa, dans le quartier populaire de Limete où la famille Tshisekedi vivait depuis les années 80 la rumeur, puis la confirmation de la disparition du « lider maximo » a aussitôt provoqué un rassemblement de foule.

 C’est que, qu’on l’ait aimé ou critiqué, un fait est demeuré incontestable, Etienne Tshisekedi était resté, malgré son âge et ses longs séjours à l’étranger, l’homme le plus connu et le plus populaire du Congo. Était ce du à sa radicalité ? A son attachement au combat non violent ? A sa fermeté touchant quelquefois à l’obstination ? A la simplicité de sa vie, aux années de quasi réclusion dans une modeste maison ceinte d’un jardin où il aimait recevoir ses partisans ? A la peur qu’il inspira tant au président Mobutu qu’à Kabila père et fils, qui voyaient en lui leur seul véritable adversaire ? Toujours est il qu’Etienne Tshisekedi malgré son âge n’avait rien perdu de son prestige, non seulement parmi ses compatriotes originaires du Kasaï, mais aussi parmi les Kinois volontiers sceptiques ou frondeurs tandis que les jeunes admiraient cet homme qui avait le courage de dire non. 

A tel point que, nommé Premier Ministre par Mobutu au terme de la Conférence nationale souveraine en 1992, il brisa bien vite la cohabitation avec le dictateur. Ces derniers mois cependant, Etienne Tshisekedi, peut-être parce qu’il se sentait décliner et qu’il était soucieux de sa succession politique, avait accepté de discuter avec les émissaires de Joseph Kabila qui lui proposaient une participation au pouvoir en échange de son accord sur le « glissement » c’est-à-dire la prolongation du mandat présidentiel, qui expira le 19 décembre dernier. Après des tractations de coulisses, Etienne Tshisekedi préféra cependant dire non, une fois de plus, aux propositions du pouvoir et prendre la tête du Rassemblement de l’opposition qui exigeait que la Constitution soit respectée sans autre forme de procès. C’est là, en décembre dernier, qu’intervinrent les év^ques du Congo et qu’au bout d’âpres négociations à huis clos fut conclu un accord de la dernière chance, par lequel l’opposition accordait un an de « bonus » au chef de l’Etat en échange d’un poste de Premier Ministre chargé d’organiser les élections dans un délai de douze mois.

 Quant à Tshisekedi, « statue du Commandeur » et gardien des principes, il devait être nommé à la tête du Conseil de surveillance de l’accord. Mais les négociations pour les postes gouvernementaux s’enlisèrent, comme si le pouvoir, jouant sur les ambitions des uns et des autres, tentait de jouer la montre. Durant ce temps, chacun savait que la santé de Tshisekedi épuisé par ces interminables tractations, ne tenait plus qu’à un fil…. Ce fil vient de se rompre et dans les couloirs de Sainte Elizabeth, un Congolais, membre de la cellule stratégique du parti UDPS, ne cache pas son émotion en apprenant la nouvelle : « nous sommes orphelins, c’est une tragédie pour notre pays ». 

C’est qu’Etienne Tshisekedi, que tous appelaient Moïse, n’aura pas vu la Terre Promise, l’accession de son parti au pouvoir, l’avènement d’un Congo réellement démocratique. Il se sera épuisé dans les combats politiques, les défis aux pouvoirs successifs et les refus sans avoir eu l’occasion de mettre réellement ses idées en chantier et de se salir les mains dans le cambouis de la gestion quotidienne. Au début de sa carrière cependant, Etienne Tshisekedi, le premier diplômé en droit de l’histoire du Congo, s’était lancé sans hésitation dans la politique : il fait partie du « groupe de Binza » ces premiers intellectuels congolais qui interrompent leurs études à l’étranger pour, en 1960 relever le défi de l’indépendance. Etienne Tshisekedi fait partie du collège des «commissaires généraux » puis en 1965 après la coup d’Etat de Mobutu, il devient Ministre de l’Intérieur puis de la Justice, et rédige les statuts du parti unique, le Mouvement populaire de la révolution. 

Mais en 1980, rompant avec Mobutu, il crée l’UDPS (Union pour la démocratie et le progrès social) qui deviendra rapidement la principale force d’opposition. Depuis lors, c’est avec fierté qu’Etienne Tshisekedi collectionnait les surnoms, « l’éternel opposant », « Ya Tshitshi » « Moïse »… Inflexible, obstiné, imperméable à la peur, il incarna le cauchemar des présidents successifs et l’éternel espoir de changement d’une population qui aujourd’hui se sent orpheline…

Parcours qui sera suivi


Le dernier baobab du Congo a disparu
Le dernier baobab du Congo a disparu Il n’a pas fallu attendre le décès d’Etienne Tshisekedi à 84 ans, emporté par une pulmonie dans une clinique bruxelloise, pour que l’ « homme à la casquette » entre dans la légende du Congo. Celui qui hier encore négociait à Kinshasa avec la majorité présidentielle et s’apprêtait à prendre la tête du « Comité de suivi des accords » régulant la transition est l’une des dernières personnalités congolaises à avoir accompagné l’histoire du Congo depuis l’indépendance.

 En 1960, une époque où les universitaires se comptaient sur les doigts d’une main, il est le premier diplômé en droit de l‘histoire du Congo et fait partie de ces intellectuels appelés à rentrer au pays après le premier coup d’Etat de Mobutu en 1960. Il fait alors partie du « collège des commissaires » où il est chargé de l’intérieur puis de la justice. C’est à ce titre qu’il aurait signé l’arrêté d’emprisonnement de Patrice Lumumba. 

Compagnon de route du général Mobutu, qui prend le pouvoir en 1965, c’est Etienne Tshisekedi qui rédige les statuts du parti unique le Mouvement populaire de la révolution et, en juin 1966 ratifie la pendaison de quatre opposants, les « pendus de la Pentecôte », exécution publique qui marquera durablement le régime Mobutu. Mais en 1980, à la suite d’un massacre de mineurs à Katekalay dans sa province d’origine le Kasaï, Etienne Tshisekedi décide de rompre avec le tout puissant dictateur : en compagnie de douze autres parlementaires, il adresse une lettre ouverte au « Guide Suprème » dénonçant les errements et la corruption du régime et fonde le « deuxième parti », l’Union pour la démocratie et le progrès social (UDPS) qui deviendra la « fille aînée de l’opposition », brisant le monopole du parti unique.
 Vaincre la peur…
 Durant une décennie, les dirigeants et les militants de l’UDPS de plus en plus nombreux s’identifient au combat démocratique et le grand mérite de Tshisekedi et de ses compagnons est d’avoir vaincu la peur.
 D’avoir osé défier un dictateur orgueilleux et courtisé par les alliés Occidentaux qui voyaient en lui un rempart contre l’influence communiste. Comment oublier ces images des fondateurs de l’UDPS tabassés par la police, enfournés dans un minibus, stoïques malgré le sang qui leur coulaient dans les yeux et qui galvanisaient la foule par leur exemple ?
 Après la chute du mur de Berlin, le vent tourne, l’heure est à la démocratisation de l’Afrique, les aspirations populaires se font pressantes. Tshisekedi se présente alors comme le principal adversaire d‘un dictateur vieillissant et miné par la maladie. 
L’heure de gloire de celui que l’on appelle déjà « Moïse », ou le « Sphynx de Limete » sonne lorsque la conférence nationale souveraine, qui réunit les forces vives de la nation, l’élit comme Premier Ministre. A l’époque, incarnant la révolte et l’espoir du peuple congolais, légitimé par le suffrage de la CNS, soutenu par les Occidentaux qui souhaitent un changement de régime, Tshisekedi a toutes les cartes en mains, le pouvoir est enfin à sa portée. Mais l’homme du « non » est d’abord un éternel opposant, construire n’est pas son fort : le gouvernement qu’il met en place est faible, le programme léger, il se résume à « refaire les routes ». 
Rien n’émerge, ni une école, ni un dispensaire…rès vite l’espoir retombe et Tshisekedi, congédié par Mobutu, retrouve le jardin de sa maison de Limete où, sous les arbres, il réunit ses ministres et les membres de son parti, tandis qu’à l’extérieur, occupant la 25e rue, les « combattants » veillent, conspuent la police et aussi, à toutes fins utiles, les Occidentaux ou les journalistes.

 Dans le petit bureau, les visiteurs illustres se succèdent en quête d’une improbable conciliation. A chaque passage ils retrouvent un homme qui semble coulé dans le bronze, calé dans son fauteuil, éclairé par une lumière chiche et penché sur un livre qui semble toujours ouvert à la même page. 
Dans ce pays où le pouvoir se confond souvent avec l’arrogance et l’ostentation matérielle, la simplicité de la vie et du message de Tshisekedi déconcerte les étrangers mais ravit les Congolais. Autant Mobutu est brillant orateur, parfois outrancier et grandiloquent, autant Tshisekedi, le « Sphynx », se révèle avare de paroles, se bornant à rappeler les questions de principe… Mais lorsqu’il se décide à parler, par exemple pour démonétiser les billets ornés de gorilles (les fameux « mayeshe » la monnaie de singe…) crachés par une infatigable planche à billets, ou pour convoquer des manifestations, le peuple répond massivement : les mamans du marché refusent de toucher les billets maudits et les jeunes bravent les dispositifs de sécurité sans peur de risquer leur vie. 

Prônant la non violence, le combat politique et non la lutte armée, même si ses partisans, recrutés dans les quartiers populaires n’hésitent pas à employer la manière forte, ce n’est cependant pas Tshisekedi qui poussera vers la sortie le président Mobutu, son vieil adversaire et néanmoins ami des premières années. C’est l’ancien rebelle lumumbiste Laurent Désiré Kabila, à la tête d‘un mouvement armé hétéroclite dans lequel le Kasaïen, lucide, verra très vite le rôle décisif de forces étrangères, le Rwanda et l’Ouganda, ce qui le poussera une fois de plus à refuser de s’associer au nouveau pouvoir. « Débarrassez vous d’abord de ces étrangers qui vous entourent » assénera-t-il à Laurent Désiré qui, pour toute réponse, l’enverra dans son village natal du Kasaï doté d’un motoculteur avec le commentaire ironique de son ministre de l’Intérieur Gaëtan Kakudji, « cela lui apprendra à travailler un peu ». Lorsque Laurent Désiré Kabila est assassiné en 2001, une page se tourne, son fils Joseph lui succède et le pays, en guerre depuis 1996, divisé par plusieurs rébellions, entre dans une phase délicate. L’UDPS participe aux accords de Sun City, en Afrique du Sud, qui déboucheront sur la fin de la guerre et un accord de partage du pouvoir, le fameux « un plus quatre » un président, quatre vice présidents dont deux « rebelles » Jean Pierre Bemba et Azarias Ruberwa. Mais Tshisekedi, qui s’est laissé inviter au Rwanda et a flirté avec l’un des mouvements rebelles, le RCD de Ruberwa, n’est pas preneur. 
Il recommande à ses partisans de boycotter le referendum constitutionnel dont il conteste la validité, interdit la participation aux élections de 2006, le scrutin le plus démocratique jamais organisé dans l’histoire du pays sous la surveillance et avec le financement de la communauté internationale. Là aussi, il laisse passer une chance de peser sur le cours des évènements, de se « mouiller » dans le pouvoir mais aussi de s’impliquer dans la reconstruction du pays qu’entame Joseph Kabila. Construire, voilà qui n’est pas son fort, une fois de plus… Lors des élections de 2011, bien plus mal organisées et marquées par la violence et la fraude, où le deuxième tour a été supprimé, Etienne Tshisekedi accepte cependant de jouer le jeu. 

Sa campagne électorale, qui draine des foules immenses et enthousiastes à travers tout le pays confirme une fois de plus la popularité dont il jouit à travers tout le Congo. A tel point que pour le vieux leader le doute n’est pas possible, il estime qu’il a gagné les élections que la présidence lui revient. En réalité, les chiffres sont contestables et ont été trafiqués, le désordre a été omniprésent, et nul ne connaîtra jamais la vérité des urnes. 
Ce doute plombera le deuxième mandat de Joseph Kabila et en 2016, Tshisekedi et son parti se retrouveront en première ligne pour demander le respect d’une Constitution (qu’ils avaient initialement refusé de ratifier…) et exiger le départ de Joseph Kabila à la date prévue. 

En décembre dernier encore, le pouvoir redoute les capacités de mobilisation de l’UDPS et de son leader : à la veille de l’expiration du mandat présidentiel, chacun sait que « Ya Tshi Tshi » est capable de faire descendre dans la rue les jeunes des quartiers populaires, de les pousser à affronter les forces de l’ordre, quitte à mourir sous les balles de policiers et de militaires qui n’hésitent pas à recourir à la manière forte. Cependant, chacun sait aussi que depuis des mois des négociations sont en cours, réunissant l’UDPS et des émissaires de Kabila afin d’amener la seule véritable force politique du Congo à accepter le « glissement » c’est à dire un report des élections, période durant laquelle l’ opposition serait associée au pouvoir. 
Alors que tous les voyants sont au rouge, les évêques en décembre dernier, réussissent à réduire la pression et à ouvrir un nouveau cycle de négociations qui déboucheront sur l’accord du 31 décembre, où l’opposition se voit proposer le poste de Premier Ministre. En échange de quoi le président est autorisé à demeurer en poste pour une année, le temps d’organiser enfin les élections. L’intraitable Tshisekedi négocie-t-il un poste pour son fils Felix, ou se satisfait-il de devenir la « belle mère » de la transition en dirigeant le « Comité de suivi » ?
 Alors que le doute persiste, la négociation sur les « arrangements particuliers » prend du retard à cause des objections de la majorité présidentielle, qui veut pouvoir choisir le futur Premier ministre sur une liste qui lui sera proposée.

 Pendant ce temps, gagné par la maladie, usé par les palabres, le vieux leader se fatigue, jusqu’à devoir être ramené en Belgique par avion particulier pour y recevoir des soins médicaux. Même si la disparition d’un homme de 84 ans que l’on savait fragile ne devrait pas surprendre, elle a suscité la colère parmi ses partisans et tous les Congolais se sentent aujourd’hui orphelins de l’un des « pères de l’indépendance. » A Limete rassemblés dans la désormais mythique 25e rue, des jeunes mettent en cause, pèle mèle, le pouvoir de Kabila mais aussi les Occidentaux, et en particulier la Belgique qui a cependant longtemps prodigué gratuitement des soins médicaux au leader de l’opposition, avec l’appui des mutualités socialistes, et qui se voit aujourd’hui accusée de l’avoir… empoisonné! 

Cependant, tous ne partagent pas cette tristesse : des témoins locaux nous rapportent qu’au Katanga, des proches de Kabila ont sabré le champagne en apprenant la disparition de « Moïse », l’homme qui n‘avait jamais renoncé à combattre mais qui ne verra pas la Terre Promise, celle d’un Congo démocratique et réconcilié avec lui-même et qui s’en est allé sans désigner de véritable héritier politique…
La disparition de Tshisekedi ouvre une nouvelle page
La disparition de Tshisekedi ouvre une nouvelle page
Alors que la négociation sur les « arrangements particuliers » c’est-à-dire la véritable discussion politique battait son plein, Etienne Tshisekedi a quitté la scène. Le décès d’un homme de 84 ans, que l’on savait malade, ne devrait pas surprendre, mais il a ému tout le Congo et bouleversé l’échiquier politique. 
Certes, le « Rassemblement de l’opposition », cette coalition de formations politiques qui s’ étaient fermement opposées au prolongement du mandat présidentiel, négociait le partage du pouvoir et cette démarche, encouragée par la conférence épiscopale, avait désamorcé la crise de décembre dernier. Mais même si les ambitions individuelles demeuraient une réalité, le « Rassemblement » demeurait adossé à cet homme intraitable, le seul capable le cas échéant de dire non et de remettre les cartes sur la table. La disparition d’Etienne Tshisekedi, qui aurait du diriger le « comité de suivi des accords » c’est-à-dire être la « belle mère » du gouvernement de coalition, sinon occuper lui-même le poste de Premier Ministre, affaiblit sérieusement l’opposition et Joseph Kabila perd le plus coriace de ses interlocuteurs. Plus que jamais, l’équation s’impose : du point de vue du président » ce qui est à moi est à moi » c’est-à-dire une prolongation de son mandat d’au moins un an, s’impose, tandis que ce qui appartient aux autres, c’est-à-dire à l’opposition qui revendique le poste de Premier ministre, demeure négociable. Une fois de plus, le temps a joué en faveur de Joseph Kabila, un homme qui, comme l’était Tshisekedi, est capable de cultiver l’art du silence et faire durer le suspense… 
 Il est fort probable que, associant le nationalisme au calcul politique, Joseph Kabila et les siens réservent des obsèques nationales à un homme qui a marqué le Congo depuis l’indépendance, ce que les opposants interpréteront comme une tentative de récupération mais qui sera aussi un hommage mérité. 
Les « kabilistes » auraient cependant tort de pavoiser trop vite : les obsèques et le deuil pourraient aussi se transformer en manifestations massives et radicales, récusant le compromis envisagé par la classe politique. Ces démonstrations de colère seraient d’autant plus dangereuses qu’ en face, il n’y aurait plus d’interlocuteur écouté et respecté par tous.
 Par ailleurs, la disparition de Tshisekedi marque la fin d’une époque et on peut aussi se demander quelles en seront les conséquences pour son parti, l’UDPS. Au vu des nombreux intellectuels qui l’ont rallié depuis longtemps, compte tenu de son expérience politique et de la popularité de Tshi Tsi parmi les jeunes, il est possible que la « fille aînée de l’opposition » surmonte la crise. Mais il n’est demeure pas moins que le vieil opposant n’avait pas désigné d’héritier politique, son fils Félix manquant encore d’expérience sinon d’envergure pour assumer un aussi lourd héritage. Le parti endeuillé risque de traverser une zone de turbulences, d’autant plus dangereuse que s’y ajoute l’attrait d’un pouvoir à portée de mains.
  La statue du Commandeur ayant disparu, le dernier des acteurs des années 60 s’étant éteint, une nouvelle page s’ouvre pour le Congo et des millions de jeunes se préparent à l’écrire. Mais nul ne sait en quels termes.


 7sur7.cd bien représenté à Bruxelles pour la couverture médiatique des obsèques du sphinx

La messe de requiem en mémoire d’Étienne Tshisekedi s’est tenue hier à Lubumbashi malgré l'interdiction par le maire de la ville de Lubumbashi Ce, grâce à l’église catholique qui a refusé de suivre la circulaire du maire de Jean Oscar Sanguza Mutunda. À cette occasion, le président du Rassemblement Katanga ainsi que tous les militants et cadres ont pleuré le Président du Conseil des Sages du Rassemblement Étienne Tshisekedi mort en Belgique jeudi 1er février 2017.


A l'occasion du décès d'Etienne Tshisekedi, le Vice-Premier Ministre et Ministre des Affaires Étrangères Didier Reynders  à présenté ses plus sincères condoléances à la famille et au peuple congolais. Pour Didier Reynders,c' une figure politique marquante de la République Démocratique du Congo durant plusieurs décenniesqui s'est éteinte aujourd'hui.
 Le dernier combat d'Etienne Tshisekedi pour le respect de la Constitution et de la démocratie a abouti à la conclusion de l'accord de la Saint-Sylvestre. La Belgique s'associe à la population congolaise dans sa douleur et dans son souhait de voir cet héritage du Président du Rassemblement porter ses fruits et être mis en œuvre. article ici


Déclaration du Porte-parole sur le décès d'Etienne Tshisekedi